un blog qui mêle humour et astuces pro, pour tout savoir sur la décoration intérieur bien-être. Ici, on décrypte les styles, les tendances, le Feng Shui, la psychologie de l’habitat et des couleurs… N’ayez plus peur de vous lancer !

Comprendre le besoin de territoire pour mieux vivre ensemble

Les histoires d’amour commencent souvent par un regard… et se corsent parfois autour d’un bouchon de dentifrice.
L’un le referme soigneusement (moi 😁), l’autre jamais (mon Did 😒).
Au début, c’est presque attendrissant :
« Oh chéri ! Tu as oublié de refermer le tube, aha. Je m’en occupe, ne t’inquiète pas » (comme s’il s’en inquiétait…).

Mais à force, la patience s’effrite :
« Diiiiid ! Tu te moques de moi ? Le dentifrice est ENCORE ouvert ! »
Ça vous dit quelque chose ?😇

Et bien, figurez-vous que le problème, ce n’est pas le tube.
C’est ce qu’il symbolise : un besoin de territoire non respecté, une habitude contrariée, un espace qu’on ne maîtrise plus.
Le moyen d’avoir la paix n’est pas toujours de convaincre l’autre… mais parfois simplement de lui rendre son territoire.
Deux tubes, deux espaces, deux manières d’être.
Et soudain, le besoin de territoire est reconnu, et le calme revient.

La psychologie de l’habitat nous montre à quel point ces petits gestes du quotidien traduisent des besoins profonds d’espace, de liberté et de reconnaissance.

Un réflexe vieux comme le monde

Comme tous les êtres vivants, l’humain a besoin de délimiter son espace.
Ce besoin de territoire n’est pas social, il est biologique.
C’est un réflexe archaïque, inscrit dans notre cerveau depuis la nuit des temps.
Savoir où l’on est chez soi, où l’on peut se détendre sans crainte, fait partie des fondations de la sécurité intérieure.

Quand notre territoire est menacé, une alarme se déclenche.
Le système limbique — le centre émotionnel du cerveau — s’active : vigilance, tension, défense.
Ce n’est pas un manque de patience ou de tolérance, mais une réaction naturelle.
Protéger son espace, c’est protéger son équilibre.

Le couple : cohabiter sans s’effacer

Vivre à deux, c’est composer en permanence.
Partager une chambre, une salle de bain, un espace de travail… c’est renégocier chaque jour son besoin de territoire.
Et si cette adaptation n’est pas consciente, elle devient souvent source de tensions.

L’un aime la lumière, l’autre la pénombre.
L’un range, l’autre s’étale.
Ces différences ne sont pas de simples préférences : elles traduisent des besoins sensoriels et émotionnels distincts.

Quand les frontières deviennent floues, le cerveau envoie le signal d’intrusion.
Les disputes surgissent alors sur des détails : un tiroir déplacé, une serviette mal pliée, un bouchon non refermé
Mais en réalité, il ne s’agit pas d’ordre, il s’agit de territoire personnel, d’un espace à soi à préserver.

La clé, c’est la clarté.
Un coin dressing, une table de chevet personnelle, un espace distinct dans la salle de bain.
L’harmonie ne vient pas de la fusion, mais du respect du besoin de territoire et des différences de chacun.

Chez l’enfant, le territoire construit la confiance

Pour un enfant, le territoire est essentiel à la construction de soi.
Sa chambre n’est pas qu’un lieu de jeu ou de sommeil : c’est un espace d’identité, un lieu d’expérimentation, d’autonomie et d’expression personnelle.

Quand ce territoire n’est pas respecté — on entre sans prévenir, on range à sa place, on impose ses règles —, l’enfant se sent envahi.
Et il le manifeste souvent sans le dire :

  • pipis au lit
  • colère, refus, repli
  • désordre, accumulation d’objets pour “occuper le terrain”

Ces comportements ne sont pas des caprices, mais des tentatives instinctives de restaurer une sécurité intérieure.
Reconnaître son territoire, c’est lui apprendre la limite, la sécurité, la responsabilité.
Autrement dit : c’est lui permettre de grandir.

Et au travail ? Le mirage du “flex office”

On pourrait croire que cette histoire de territoire s’arrête à la maison.
Mais non. Le monde professionnel s’en empare aussi, souvent sans en mesurer les effets.

Le flex office ou bureau libre — où chacun s’installe chaque jour là où il veut — illustre bien cette tendance.
Sur le papier, tout semble séduisant : mobilité, liberté, échanges facilités.
Et il faut reconnaître que certains profils s’y épanouissent : les personnes très adaptables, extraverties, ou motivées par la variété et la stimulation du changement.

Mais pour d’autres, cette absence de repères peut devenir source d’un inconfort invisible.
Ne pas savoir où poser ses affaires, ne pas avoir “sa” place, c’est comme marcher sur un sol instable.
Le cerveau, privé d’ancrage, reste en alerte.
Résultat : irritabilité, fatigue, baisse de concentration, repli.

Avoir un poste attitré, un siège familier ou même une simple plante à côté de soi, ce n’est pas de la manie :
c’est une ancre psychologique, un repère qui stabilise et apaise.
Le vrai enjeu n’est donc pas de choisir avec ou sans place fixe,
mais de permettre à chacun d’exercer son libre choix territorial selon son mode de fonctionnement.

Quand le territoire disparaît

Que ce soit à la maison ou au travail, un territoire non défini finit toujours par se manifester.
Les signes sont souvent les mêmes :

  • tensions récurrentes
  • accumulation d’objets
  • sensation d’étouffement
  • fatigue émotionnelle
  • besoin de s’isoler ou de marquer l’espace

Ces signaux parlent d’un déséquilibre.
Quand les limites physiques et symboliques disparaissent, la relation à soi et aux autres se brouille.
L’espace devient le reflet de luttes invisibles : qui prend trop de place, qui n’en a plus.

Réapprendre à poser les limites

Rééquilibrer un intérieur (ou un open space), c’est redonner à chacun une place identifiable.
Pas pour diviser, mais pour clarifier.
Cela passe par des gestes simples :

  • distinguer les zones communes et personnelles
  • respecter les affaires de l’autre
  • créer des repères stables : lumière, odeurs, textures, rituels
  • préserver des bulles d’intimité, même dans les lieux partagés

L’harmonie d’un lieu ne se mesure pas à sa symétrie,
mais à la manière dont chacun y trouve sa juste place.

En conclusion

Le bouchon du dentifrice, le bureau partagé, la chambre commune…
Derrière ces petits riens du quotidien, il y a une réalité beaucoup plus grande :
celle de notre besoin d’espace pour exister.

Ce n’est ni un luxe ni une lubie.
C’est un besoin biologique, psychologique et relationnel.
Quand chacun sait où il commence, la maison respire, le couple s’apaise,
et même le travail devient plus fluide.

Alors, plutôt que de partir en croisade pour un tube mal refermé…
Offrez-vous simplement le vôtre.
Deux dentifrices, deux territoires, et la paix des ménages est sauvée. N’est ce pas mon Did ? 😉
Et si, finalement, l’harmonie commençait par un petit geste… au rayon hygiène ? 🪥

Lors de mes accompagnements, j’aide à retrouver cet équilibre subtil entre les espaces de vie et les émotions.
Parce qu’une maison équilibrée, c’est souvent un esprit apaisé.

Coucou les amis,

Un petit retour sur le blog, parce que, soyons honnêtes, il fallait que je vide un peu mon sac.
La rénovation, c’est passionnant, inspirant, épuisant… et parfois un peu déroutant.
Et en ce début d’automne, alors que les couleurs se suspendent aux arbres et que le feu commence à crépiter (enfin… pour ceux qui ont réussi à se faire livrer du bois), j’ai envie de vous parler d’un sujet que tout professionnel du bâtiment connaît trop bien : les surprises de chantier.

Imprévus techniques, changements de dernière minute, envies soudaines… bref, la vraie vie d’un chantier.
Et dans ce petit monde, il existe un adage tacite entre client et maîtrise d’œuvre :

« Je t’aime, moi non plus. »


Les belles promesses de l’ancien

Il faut reconnaître que les bâtiments anciens ont une âme unique.
Des plafonds hauts, des pierres apparentes, des sols qui grincent juste ce qu’il faut pour rappeler qu’ils ont survécu à plusieurs générations avant nous.
Mais ces trésors viennent rarement seuls : dans l’ancien, tout est à prévoir, tout est à faire dialoguer, et rien ne se fait sans concession.

Électricité, plomberie, isolation, menuiseries… chaque poste doit s’ajuster au précédent, comme un tricot méticuleux où chaque maille compte.
Et ce tricot, croyez-moi, demande un peu plus qu’une simple pelote d’optimisme.
Car pendant qu’on pense avancer, le chantier, lui, nous rappelle souvent qu’il a son propre tempo.

Et comme si cela ne suffisait pas, les attentes évoluent, les idées fusent, les plans se réinventent.
Mais après tout, la rénovation, c’est vivant.
Et plus on avance, plus chacun – client, artisan, décorateur – apprend à composer avec la réalité du lieu… et celle des délais.


Les projets qui évoluent (un peu trop)

Tous les décorateurs d’intérieur ont vécu ce moment magique où, après des heures et des heures de plans, de 3D, de choix matériaux, tout est validé, tout est parfait… jusqu’à ce qu’un matin, quelqu’un dise :

“Et si on faisait autrement ?”

Un accès supplémentaire, un meuble remplacé, un aménagement modifié “parce qu’on a réfléchi cette nuit”.
C’est humain, bien sûr. On visualise mieux quand on voit le projet prendre forme.
Mais chaque petit “et si” cache souvent un grand “on n’avait pas prévu ça”.

Modifier un meuble, c’est refaire des plans.
Changer un mur, c’est revoir l’électricité, la plomberie, le placo.
Et comme par magie, tout ce qui était prêt hier ne l’est plus aujourd’hui.
Et là, on entend souvent : “Comment ça, ce ne sera pas fait aujourd’hui ?”
Parce que oui, les artisans ne sont pas des super-héros avec une cape et une truelle magique.
Le client est roi, bien sûr. Mais l’artisan, lui, n’est pas son esclave.


Les choix déco : entre intuition et cohérence

Un projet clé en main, c’est aussi la liste shopping.
Alors là, petit aparté : la liste shopping, ce n’est pas un bon de commande Ikea.
C’est une véritable orchestration, un document pensé dans les moindres détails.
Des heures passées à chercher la teinte juste, le contraste idéal, la matière qui racontera une émotion sans rompre l’équilibre du lieu.

Et évidemment, tout cela dans le respect des besoins, du budget et de la personnalité du client.
C’est un travail de précision, une forme de poésie appliquée.

Mais parfois, le shopping “maison” revient sur la table :

“Finalement, on ne va pas prendre ce canapé, ni ce luminaire, on en a trouvé d’autres …”

Ah, le fameux “finalement”.
C’est ce mot qui fait frémir tout décorateur.
Parce qu’entre “moins cher” et “plus joli”, il y a souvent une cohérence d’ensemble qui s’enfuit par la fenêtre.

Mais c’est le jeu.
On sourit, on ajuste, on reformule.
Et on se dit qu’au fond, c’est aussi ça la beauté du métier : faire tenir ensemble la liberté du client et l’harmonie du projet.


Mon expertise en psychologie de l’habitat

On me taquine parfois sur mes spécialisations en psychologie de l’habitat et neuroarchitecture.
Certains y voient des approches un peu perchées, d’autres me disent :

“Tu ne vas quand même pas me parler d’énergie dans les murs ?”

Alors, je souris.
Parce que non, je ne déplace pas les meubles en fonction de la pleine lune.
Mon travail, c’est de comprendre comment un espace influence nos émotions, notre concentration, notre repos.

Et je le dis souvent : ce n’est pas de la magie.
C’est du ressenti, de la logique, parfois même de la science.
Et le plus amusant, c’est que ceux qui doutaient au départ finissent par dire :

“On s’y sent drôlement bien, ici.”

Preuve que les énergies n’ont pas toujours besoin d’être nommées pour se faire sentir.


Les artisans : une confiance indispensable

Dans la rénovation, les artisans sont les piliers du projet.
Ils connaissent leur métier, leurs matériaux, leurs contraintes.
Et il faut le dire : ils savent ce qu’ils font.

Mais parfois, la tentation de “surveiller un peu” se fait sentir.
Alors on passe une fois. Puis deux.
Et pour certains, trois fois par jour. (Oui, oui, c’est du vécu.)

Venir plusieurs fois par jour vérifier l’avancée des travaux, quand on n’est ni maître d’œuvre ni du métier, c’est un peu comme expliquer à un boulanger comment pétrir son pain.
Et puis, avouons-le :

Aimeriez-vous qu’un artisan vienne dans votre bureau vous dire trois fois par jour que votre travail n’est pas bien ?

Le chantier, c’est une coordination.
Chaque corps de métier a son rythme, ses étapes, ses contraintes.
Et non, tout ne se fait pas en un claquement de doigts.

Mieux vaut prévoir des points d’étape clairs, planifiés, posés, où chacun écoute, questionne, échange. c’est à ça que servent les réunions de chantier.
C’est ainsi qu’on protège la qualité du travail, la sérénité du chantier, et parfois même… les nerfs de tout le monde.


Rénover, c’est une aventure partagée

Rénover, c’est accepter que tout ne soit pas parfait, mais que tout ait du sens.
C’est s’adapter, négocier, ajuster.
C’est aussi savoir écouter le lieu, les artisans, les imprévus… et parfois, son propre lâcher-prise.

Les bâtiments anciens ne se plient pas aux règles.
Ils racontent leur propre histoire.
Et notre rôle, c’est de les accompagner, pas de les dompter.


Conclusion

Les rénovations réservent toujours des surprises.
Mais c’est précisément ce qui les rend passionnantes : elles rappellent que chaque lieu a sa personnalité, que chaque projet est une rencontre, et que la réussite tient autant à la technique qu’à la compréhension mutuelle.

Et même quand tout ne se passe pas comme prévu, la satisfaction de voir renaître un lieu reste intacte.
Parce qu’au bout du compte, rénover, c’est réconcilier le passé et le présent, le lieu et ceux qui y vivent.

Bonjour bonjour mes chers lecteurs amateurs de décoration !

En ces journées caniculaires de ce mois d’août, plutôt que de griller au soleil et ressembler à un poulet rôti, je préfère me mettre bien au frais 😉pour vous concocter un nouvel article déco . Comme je suis motivée depuis ce matin, je profite de cette belle énergie (on ne sait jamais, ça peut ne pas durer 😬).
Aujourd’hui, nous allons donc parler d’une mission passionnante : mes astuces pour donner du style à une pièce neutre. Vous savez, ces espaces qui semblent manquer cruellement de personnalité ? (Non non non, pas de délation ici ! Je ne parlerai pas de la salle à manger de ———, non j’ai dit !)

Pas de panique, en tant que décoratrice d’intérieur, j’ai quelques astuces dans mon sac pour transformer ces pièces éteintes en véritables chefs-d’œuvre. Prêts à ajouter une dose de style à votre univers ? C’est parti ! Voici mes six astuces inratables pour vous aider à réveiller ces belles endormies.

Astuce #1  Des couleurs qui racontent une histoire

L’une des premières choses à faire pour réveiller une pièce neutre est d’introduire des couleurs qui suscitent des émotions. Osez des tons riches et vibrants pour créer une atmosphère chaleureuse. Par exemple, un mur peint dans une teinte audacieuse ou des accessoires colorés peuvent instantanément transformer l’ambiance (Pour ceux qui n’auraient pas suivi, petit rappel via ce lien) N’oubliez pas que les couleurs ont le pouvoir de raconter une histoire, alors choisissez-les avec soin.

Astuce #2 : Jouer avec les textures

 Les textures sont les meilleures amies d’une pièce neutre en quête de personnalité. Mélangez des tissus aux textures différentes pour créer une sensation de profondeur et d’intérêt visuel. Des coussins moelleux, des tapis douillets, des rideaux texturés ou même un mur en briques ou pierres apparentes donnent du style à une pièce sans effort. Laissez libre cours à votre créativité et combinez les textures pour un résultat surprenant.

Astuce #3 Les objets d’art et les accessoires

Les objets d’art et les accessoires sont les joyaux qui peuvent transformer votre pièce en un espace unique et captivant. Optez pour des pièces qui reflètent votre personnalité et votre style. Une sculpture intrigante, une collection de livres ou des éléments de décoration originaux donneront une touche personnelle à votre espace. N’oubliez pas que l’art est subjectif, alors choisissez ce qui vous parle vraiment.

Astuce #4 La magie des plantes

Les plantes sont des éléments de décoration polyvalents et merveilleux. Elles apportent de la vie, de la fraîcheur et du caractère à n’importe quelle pièce. Choisissez des plantes adaptées à votre environnement et créez des compositions verdoyantes. Des plantes suspendues, des terrariums ou même un mur végétal peuvent devenir les stars de votre pièce neutre. N’oubliez pas d’accorder une attention particulière aux plantes faciles d’entretien si vous n’avez pas vraiment la main verte !

Astuce #5 L’éclairage pour une ambiance magique

L’éclairage est la clé pour créer une ambiance magique dans une pièce neutre. Optez pour des luminaires originaux qui ajoutent une touche de glamour et de personnalité. Les lampes sur pied au design unique, les suspensions artistiques ou même les lampes à LED colorées peuvent transformer l’atmosphère d’une pièce en un clin d’œil. N’hésitez pas à jouer avec différentes sources lumineuses pour créer des jeux d’ombre et de lumière.

Astuce #6 Le pouvoir des motifs

Les motifs sont un excellent moyen d’ajouter du dynamisme à une pièce neutre. Optez pour des textiles, des papiers peints ou des tapis avec des motifs audacieux et captivants. Que ce soit des rayures, des fleurs, des formes géométriques ou même des motifs exotiques, laissez parler votre créativité. Les motifs apporteront de la personnalité et une touche d’originalité à votre espace.

Mon astuce bonus fétiche #7 Les meubles vintage ou réinventés

Les meubles vintage ou réinventés sont des véritables trésors pour donner du caractère à une pièce neutre. Personnellement ils constituent la majorité de ma décoration. Parcourez les marchés aux puces ou les sites de vente en ligne pour dénicher des pièces uniques et originales. Commode vintage, chaise rétro ou table récupérée , ces meubles apporteront une touche d’authenticité et de style à votre espace. N’oubliez pas qu’ils peuvent également être réinventés avec une nouvelle peinture ou un rembourrage différent. Offrez leur une seconde vie ! Soyez créatifs !

Voilà, voilà, chers lecteurs, 7 astuces incomparable pour pimper une pièce neutre. Avec un peu de créativité, vous pouvez transformer ces espaces sans personnalité en véritables refuges de style.

Et surtout, n’oubliez pas de choisir des éléments de décoration qui vous ressemblent et qui racontent votre histoire. Alors, à vos pinceaux, à vos tapis et à vos accessoires, et transformez votre pièce neutre en un véritable chef-d’œuvre déco !

Coucou à tous, pour signer mon retour sur le blog (Comme quoi, tout arrive ), j’avais envie d’évoquer un sujet parfois compliqué pour l’harmonie familiale. J’ai nommé « Le choix des couleurs pour votre décoration intérieure » !

Ahh, le choix des couleurs ….On en parle ? Ce moment fatidique où vous découvrez avec effroi que votre compagnon et vous n’êtes pas 100% « raccords » et que l’avenir va être compliqué « Du vert pomme ? Tu veux mettre du vert pomme dans notre cuisine ?!!  Mais, ça va pas ? Qu’est ce qui te prend ?! …Du blanc, je te dis ! c’est lumineux, ça fait ressortir le bois….et cetera et cetera » Vous y êtes ?

Pas de panique, on vit tous des moments de [rupture, prise de conscience, j’aurais dû le savoir…, quand je vois chez ses parents] léger désaccord sans réelle conséquence [ça ne va être possible, il faut qu’on se sépare, ça commence par la cuisine et puis quoi ? Foutus, on est foutus….]

Vous ne le savez peut-être pas mais je suis pour la paix, dans le couple, dans le monde….et c’est pas mon Did 🥰qui vous dira le contraire (ou pas 😅) D’ailleurs une de mes chansons favorites lorsque j’étais petite était « La paix sur terre, c’est ma prière, lala lala » (Grand prix de l’eurovision 82), … mais je m’égare …

Donc aujourd’hui, j’ai décidé de partager avec vous mes astuces préférées pour intégrer harmonieusement les couleurs dans votre espace. Préparez-vous à illuminer votre intérieur avec une palette de couleurs bien pensée ! C’est parti !!! 🎨

Astuce #1 : Trouvez votre inspiration pour une décoration colorée réussie

Avant de plonger dans le monde des couleurs, il est important de trouver votre source d’inspiration. Qu’il s’agisse d’une photo, d’une œuvre d’art ou d’un tissu qui vous inspire, laissez ces éléments guider vos choix de couleurs. Cela vous permettra de créer une atmosphère cohérente et de refléter votre style personnel.


Astuce #2 : La règle des 60-30-10 pour une répartition équilibrée des couleurs

La règle des 60-30-10 est une méthode simple mais efficace pour équilibrer les couleurs dans votre espace. Elle consiste à attribuer 60% à une couleur dominante, 30% à une couleur secondaire et 10% à une couleur d’accent. Par exemple, les murs peuvent être dans une couleur dominante, tandis que les meubles et les textiles peuvent représenter la couleur secondaire. Enfin, les accessoires décoratifs peuvent apporter des touches de couleur d’accent. Cette règle crée un équilibre visuel tout en ajoutant de la variété.


Astuce #3 : Créez des contrastes subtils pour ajouter de la profondeur

Pour donner de la profondeur à votre décoration, jouez avec les différentes nuances d’une même couleur. Par exemple, si vous avez opté pour un bleu apaisant comme couleur dominante, ajoutez des touches de bleu plus foncé ou plus clair pour créer des contrastes subtils. Cette technique ajoutera de la dimension et de l’intérêt visuel à votre espace.


Astuce #4 : Utilisez une roue des couleurs pour des combinaisons harmonieuses

La roue des couleurs est un outil précieux pour trouver des combinaisons harmonieuses. Les couleurs complémentaires, situées en face l’une de l’autre sur la roue, créent des contrastes dynamiques. Par exemple, associez le bleu et l’orange pour une combinaison vive et énergisante. Les couleurs analogues, qui se trouvent côte à côte sur la roue, offrent une harmonie douce et cohérente. Par exemple, mariez le vert et le bleu pour une ambiance naturelle et apaisante.


Astuce #5 : Considérez la luminosité et la taille de la pièce

Lorsque vous choisissez les couleurs pour une pièce, tenez compte de la luminosité naturelle de l’espace ainsi que de sa taille. Les couleurs claires ont tendance à agrandir visuellement un espace, tandis que les couleurs sombres peuvent donner une impression de chaleur et d’intimité. Si vous avez une petite pièce avec une luminosité limitée, privilégiez les couleurs claires pour maximiser l’effet d’ouverture. En revanche, dans une pièce spacieuse et bien éclairée, vous pouvez expérimenter avec des couleurs plus profondes pour créer une ambiance plus intime.


Astuce # 6 : Créez des boites pour donner de la personnalité aux espaces

Considérez l’utilisation d’un effet boîte pour délimiter des espaces bien définis. Cette technique consiste à unifier des zones spécifiques, telles qu’un coin bureau, un espace bar ou un coin lecture, en les enveloppant dans une même teinte. En adoptant cette approche, la boîte devient une structure enveloppante qui englobe même une partie du plafond, créant ainsi un cocon rassurant. Elle attribue une véritable fonctionnalité à un coin de la pièce, lui conférant une ambiance distincte et agréable. C’est simple et efficace 😉

Et comme je suis une super-décoratrice-d’intérieur-qui-fait-des-merveilles-vous-devriez-voir-ça [Charité bien ordonnée commence par soi-même], voici une astuce bonus pour compléter vos connaissances sur l’intégration harmonieuse des couleurs dans votre décoration intérieure (qu’est-ce qu’on dit ?!!!)


Astuce bonus #7: Pensez aux contrastes de texture

L’intégration harmonieuse des couleurs ne se limite pas seulement aux murs et aux objets décoratifs, mais aussi aux textures présentes dans la pièce. Jouez avec les contrastes de textures pour apporter une dimension supplémentaire à votre décoration. Par exemple, si vous avez des murs dans une couleur unie, ajoutez des textiles texturés tels que des coussins en velours ou des tapis à poil long pour créer un contraste visuel et tactile. Les contrastes de texture peuvent ajouter de la richesse et de l’intérêt à votre espace.

Une harmonie colorée est essentielle pour créer une décoration intérieure qui reflète votre style et qui évoque les émotions que vous recherchez. En suivant ces astuces, vous serez en mesure de créer une décoration intérieure qui allie harmonie, style, personnalité [et qui devrait mettre tout le monde d’accord 😉]

Si vous souhaitez obtenir des conseils personnalisés ou un accompagnement pour intégrer harmonieusement les couleurs dans votre décoration intérieure, je serai ravie de vous aider à créer un intérieur coloré et esthétiquement plaisant qui reflète votre style unique.

📱Contactez-moi dès maintenant pour en savoir plus et transformez votre espace avec les couleurs ! 😃

📸 Source Pinterest

Tadaammmm !!! « Tout vient à point à qui sait attendre », vous connaissez le dicton ? Et bien voilà, ça y est enfin, la cuisine est terminée !! Un projet, 6 années …


L’amour rend aveugle


Quand nous avons eu le coup de cœur pour notre maison, nous avions tellement d’étoiles dans les yeux que l’état très « dans-son-jus » de la cuisine ne nous avait pas franchement gênés.

Toute à mes « ma maison du bonheur », « mon jardin du bonheur » et tout et tout du-bonheur, je faisais complètement abstraction de :

  • ces placards en piteux état  dont certaines portes me sont restées dans les mains (bah, c’est pas grave, je vais coudre un rideau),
  • cette fenêtre dont les joints dégoulinaient (regardez, en plissant les yeux on ne voit rien),
  • cette faïence avec ses paysages campagnards  (T’inquiète, ils font des stickers imitation carreaux de ciment, ça va l’faire),
  • cet enduit à la spatule, bien épais et bien sale parce que sans hotte les vapeurs grasses s’évacuent difficilement ( heu, là c’était quand même compliqué de positiver).
  • Quant au sol en pierre blanche, dont chaque tâche avait modifié l’aspect, je m’étais là aussi fait une raison (il est authentique, et puis ce qui est bien, c’est qu’on ne voit pas quand c’est sale… Comment ? Ni quand c’est propre non plus, vous dites ? C’est pas faux 🧐).
  • Et ce n’était rien comparé à l’électricité qui faisait hérisser les cheveux des électriciens (LOL) et le plafond qui fuyait à chaque averse (oh, ça me rappelle l’album de Caroline et ses amis que j’aimais tant, trop bien !)

 Bref, dans cette période Peace & Love, rénover la cuisine n’était pas une priorité.

@nathaliejomard

Ma patience a des limites

1 an, 2 ans,  5 ans…. Bon Did, il faut faire quelque chose là !!!!

Progressivement, malgré mes tentatives décoratives, je suis passée du « zen, c’est cool » au « Bon Did, qu’est-ce qu’on attend là ?! ». Pour bien comprendre les choses, quand on arrive au « Bon Did ! », mon Did sent qu’il vaut mieux se faire discret, c’est donc souvent à ce moment-là qu’il :

  • Doit aller acheter du pain
  • A un RDV super-important-qu’il-ne-peut-pas-manquer
  • Doit tondre la pelouse
  • A quelque chose à dire à nos voisins adorés …

En 6 ans, c’est fou ce qu’il a eu comme RDV et c’est fou comme le yoga et la méditation m’ont été salutaires …

Pendant ce temps-là

Merci ma formation de coach déco

Vous qui me suivez, vous savez que j’ai choisi de me reconvertir professionnellement et que je suis devenue coach en décoration. J’ai donc appris à utiliser Sketchup, et en bonne élève que je suis, je me suis amusée à faire quelques simulations 3D.

Le problème, c’est que lorsqu’on baigne dans la déco, les idées fusent, changent, et aucun projet ne me laissait entièrement satisfaite. La cuisine est donc passée par :

  • Cuisine verte et bois
  • Cuisine verte et blanche
  • Cuisine blanche et bois
  • Cuisine noire et or…

Concrètement, grâce à la 3D, la cuisine en a vu de toutes les couleurs. Dans la réalité elle en a vu de toutes les couleurs aussi, mais dans l’autre sens du terme (Ras le bol de cette cuisine, le jour où ça va me prendre je vais tout jeter dehors 🤬 …Zen Lydie !)

Les choses bougent


Que s’est-il passé pour que ça change ?

Il s’est passé plusieurs choses en réalité :

✨La première, c’est que la décoration de la maison s’est affinée, et le mélange baroque et New Old s’est affirmé dans notre intérieur.

✨La deuxième, c’est qu’à force de faire des recherches pour mes clients ou mes formations, j’ai découvert les crédences dorées (♥️ ), la possibilité de mettre du bois au sol même dans la cuisine, l’originalité des touches baroques (lustres à pampilles, miroirs etc..) .  Nous avons compris que cet univers nous parlait et surtout qu’il donnait un style et une belle harmonie à notre maison.

✨La troisième, mon Did s’est mis à cuisiner. C’est dingue comme il a mieux compris à quel point la cuisine manquait de fonctionnalité (Lydie, il est où le sucre ? Tout en bas dans le meuble, derrière les farines et les céréales. Ben oui il faut tout sortir, ça te pose un problème ? 😈)

On se lance ? On se lance ! (la cuisine sort de l’œuf)

Quand mon Did a prononcé ces trois mots, j’ai d’abord cru que quelqu’un avait pris sa place (Qui êtes-vous ? Sortez du corps de mon mari !), je me suis pincée, je l’ai pincé, et non, je ne rêvais pas ! Les choses se sont alors enchainées très rapidement, à commencer par la modélisation de la cuisine qui s’est révélée comme par magie d’abord sur Sketchup puis sur le logiciel d’IKEA (qui part du principe que dans une maison tous les angles sont droits 😳🤬..)

Aussi étonnant que cela puisse paraître, nous avons été d’accord sur tout en ce qui concerne l’agencement et le choix fonctionnel des meubles. C’est ainsi que nous avons aujourd’hui une cuisine qui ne possède pas moins de 27 tiroirs et où chaque chose a sa place (ça se range où ça ? Dans le tiroir ! 😬).

Tout est pensé pour augmenter la fonctionnalité et faciliter l’usage dans les différentes zones (lavage, nettoyage, cuisson, conservation), avec un éclairage optimal par espace (C’est Versailles ici !) et ce, malgré les contraintes structurelles.

Good job mon Did !

Coté travaux

La partie travaux se résumait simplement à : on dépose tout (murs, plafond, sol, électricité) et on reprend à neuf. Seules les arrivées d’eau et évacuations ont conservé leur place initiale.

Nous avons opté pour une entreprise multiservices, dont nous avions de très bonnes références, et notre voisin et ami électricien (le seul qui n’ait jamais fui en faisant un devis électrique chez nous). À eux se sont greffés les poseurs du parquet, et c’est dans une franche camaraderie que se sont enchainés les travaux. Efficacité, professionnalisme, et belles rencontres, on en espérait pas tant !

Coté déco

En ce qui concerne la décoration à proprement parler, le plus compliqué pour moi fut sans conteste le choix des teintes murales. Du vert, oui mais…Du bleu nuit, oui mais…Du curcuma, oui mais…Du blanc alors ?! Oui mais….Et de oui-mais en oui-mais, nous avons finalement opté pour la teinte Citronnelle acidulé de chez Maitre en couleurs, et un blanc chaud qui se marient parfaitement au blanc des meubles.

Inspiration couleurs & matériaux, rapide mais efficace 😉

À défaut d’une crédence en laiton (faute de grives…), la crédence dorée a été réalisée avec la peinture Acryldoré de chez Fluidemail . Cette peinture sans solvant est ultra résistante et peut s’appliquer sur tous supports, en intérieur ou extérieur. Je l’ai tellement aimée, que j’en ai un peu « collé » partout  (Oh, ce serait joli dans cette petite niche, allez hop ! Et ce petit cube ? Allez zou ! Et ce pied de lampe, c’est parti !)

Lydie Largy

Mes suspensions en verre ciselé viennent de chez Cyrillus, le miroir de chez Maisons du monde et le reste (table, chaises, lustres à pampilles, tapis…) sont chinés ça et là . Quelques plantes vertes et terrarium s’ajoutent à l’ensemble pour la touche nature.

Résultat

Aujourd’hui, la cuisine est un vrai havre de paix. On prend un réel plaisir à y cuisiner, à s’y poser tout simplement pour un thé (ou même pour écrire un article pour le blog).

Il aura fallu du temps mais bien nous en a pris car sans cette formation, je n’aurais jamais imaginé une telle cuisine, aussi fonctionnelle. Et lorsque je regarde les plans fournis par une grande enseigne aux anciens propriétaires de notre maison, je me dis qu’on l’a échappé belle …

Alors, heureuse ? Oh oui mon Did 😍😍!!!

Comme vous l’avez certainement remarqué, je n’ai rien publié dans le blog depuis très longtemps. N’allez pas croire que je vous oublie, bien au contraire, je pense beaucoup beaucoup à vous ! Mais l’explication est très simple : je me suis replongée dans les études 📚 ! Tadam !! Me voilà repartie pour quelques années de formation en décoration intérieure et design d’espace, suite logique pour une coach déco. Pour ce cursus, j’ai choisi une école d’Arts Appliqués à Distance, l’EDAA https://www.edaa.fr/ qui me permet de continuer mon activité en parallèle.

Les bancs de l’école

« Chaque bonne réalisation, grande ou petite, connaît ses périodes de corvées et de triomphes; un début, un combat, une victoire »

Gandhi

C’est à cette citation de Gandhi que je m’accroche parce que…entre nous…ce n’est pas si facile de reprendre les cours (Mamannnnn!!! Qu’est ce que j’ai fait ?!!!!!!!)

Un retour en école, c’est des professeurs, des cours et des devoirs, des notes et des commentaires. C’est de l’attente en croisant les doigts parce qu’on est certain d’avoir réussi mais bon, on ne sait jamais (et vice versa).
Retourner en école, c’est un peu comme redevenir une petite fille ou un petit garçon, avec ses frustrations et ses récompenses, le « Bon Point » (pour ceux de ma génération) et le « peut mieux faire ». Pour moi qui ai très rapidement demandé mon émancipation face à cette institution, c’est assez cocasse…

Les devoirs

Rame, Rame, Rameurs, Ramez !

Alain Souchon

La formation a commencé très fort avec le croquis rapide et le dessin en perspective. Là, j’avais confiance, même si je ne suis pas une pro du dessin, j’ai quand même déjà pratiqué, c’est donc sûre de moi que je me suis lancée ( Pfff!!, fastoche! J’vais en faire qu’une bouchée de ce devoir ! 💪🏻)

Ahah, la bonne blague, 1MOIS ! Il m’a fallu 1MOIS, une ramette de papier, 3 blocs à dessins, quatre feutres fins (oui, j’exagère un peu 😇) pour sortir un semblant de perspective à deux points de fuite ! Pas de bol pour moi, on nous demande de dessiner notre salon (entre autres) 😳

Comment dire ?… mon salon? Et bien… mon salon est tout tordu, pas un angle droit, une hauteur sous plafond qui change selon qu’on se trouve à droite ou à gauche en entrant, et en plus la décoration est très mixée… Z’auriez pas autre chose à nous proposer ? Un fauteuil crapaud ? Une nature morte? C’est beau ça une nature morte, non ? Ah non ? Zut !

Lydie Largy

Bon allez Lydie ! Tu es une battante, tu ne vas pas prendre peur dès le départ quand même ! (ça c’est ma petite voix, « Conscience » de son prénom )

Les notes et commentaires

Tout le monde est un génie mais si on juge un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il passera a vie à croire qu’il est stupide.

Albert Einstein

Après une dizaine d’essais, j’envoie ces esquisses, simplifiées, mais ressemblantes, accompagnées d’autres croquis. Verdict ? Trop de détails !!! Je prends note des commentaires avec philosophie (🤬😤, c’est qui ce prof ? – Trop de détails, n’importe quoi ! Il sait combien d’heures j’ai passées dessus) . Bref, vous l’aurez compris, rien de tel que de faire du yoga et de la méditation pour relativiser.

Je ne me laisse donc pas abattre (c’est foutu, j’arrête, je suis nulle)et je me lance dans le devoir sur l’analyse d’intérieurs en 30 lignes SVP. Parler de la décoration, du décorateur, du style, du mobilier, des accessoires, de la lumière directe, indirecte et tout et tout.

Je sélectionne mes intérieurs et je me lance, j’envoie et rebelote : c’est pas mal mais la mise en page n’est pas top, le contenu insuffisant (et nianiania et nianiania…) Zen, Lydie Zen (dixit Conscience), inspire, expire, inspire, expire… Je demande quand même un exemple de corrigé et là, stupeur ! ………ma prof avait raison ! 😬

Les progrès

Qui ne se plante pas, ne pousse jamais

Sophie Tal Men, romancière

On continue avec harmonie des couleurs, fraîche, contrastée, monochrome ou avec du gris comme ci-dessous. C’est très agréable, je peins, je découpe, je colle et ma foi, même si je ne suis pas tout à fait en phase avec l’énoncé, ça passe. Ouf !

Les devoirs se suivent, planches tendance, brainstorming, analyses et je progresse à la fois en dessin, mais également en infographie, en gestion de projets (chambre enfant, restaurant pour mes premiers sujets).

Croire en soi

Si vous ne travaillez pas pour vos rêves, quelqu’un vous embauchera pour travailler pour les siens.

Steve Jobs

Trêve de plaisanterie, je suis certaine que beaucoup de ceux qui ont repris une formation se reconnaitront dans ce portrait. Pour ma part, je suis ravie de ce nouveau challenge et ravie aussi que ces écoles à distance nous permettent de les réaliser. « Il faut croire en ses rêves« , je crois en ma vie de décoratrice. Et vous, quel est le vôtre ?

Coucou les amis, vous allez bien ? Prêts à démarrer une nouvelle année sous le signe des petits bonheurs, de la déco et de la créativité ? Alors c’est parti !

 « Mieux vaut tard que jamais », on nous le répète assez non ? Et bien me re-voilà sur le blog, fourmillant d’idées et de nouveaux projets et trépignant d’impatience à l’idée de les partager avec vous. C’est pas beau ça ?

 Aujourd’hui, je voudrais vous parler décoration éco-responsable. Je suis certaine que comme beaucoup, vous êtes de plus en plus sensibilisés à la protection de la planète. Comme moi, vous avez remarqué que cet été fut carrément suffocant et que cet hiver est bien plus doux qu’il ne faudrait. Les arbustes printaniers fleurissent en plein mois de janvier …dans le Jura est-ce bien normal ???

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Coucou les amis, aujourd’hui je vais vous parler de relooking de fauteuils Voltaire (ou fauteuils bridge, ou chaises médaillon…) Vous avez été nombreux à réagir à la publication du relooking d’un fauteuil de mon Papa sur ma page Facebook, et je vous en remercie. Du coup je partage avec vous mes petits conseils, ou plutôt mes retours d’expériences puisque comme beaucoup, je suis novice en la matière.

Conseil n°1 : On ose 

Ne vous prenez pas la tête !! Ma devise, c’est « C’est en forgeant qu’on devient forgeron » ; NON, votre fauteuil ne sera pas parfait. NON, il ne sera pas digne du travail d’un artisan tapissier car OUI, c’est un vrai métier, technique, qui demande une formation pointue. Mais quelle satisfaction vous en tirerez lorsque vous direz : « C’est moi qui l’ai fait ! »

Conseil n°2 : On chine

Prenez un fauteuil que vous aurez chiné, n’importe où, mais surtout ÉVITEZ de commencer avec le fauteuil préféré de votre chéri, en particulier s’il lui vient de sa mamie Huguette adorée (On ne sait jamais, il arrive que ça rate, c’est rare, mais ça arrive 😬 )

Choisissez un fauteuil avec une assise en état car le sanglage, la pose des ressorts, la mise en crin sont des techniques complexes et qui demandent des connaissances qui ne s’inventent pas. Personnellement, je m’y suis essayée sur le dernier fauteuil, j’ai encore beaucoup à apprendre en la matière…

Conseil n°3 : On s’équipe un peu

Il est préférable d’avoir un minimum d’outillage :

  • Un arrache-clou et un petit tournevis pour le dégarnissage (le tournevis vous permettra de soulever légèrement les agrafes pour ne pas abîmer le bois)
  • Un marteau de tapissier
  • Une agrafeuse

Munissez-vous également de semences de tapissier de 12mm et 8mm, d’agrafes adaptées à votre agrafeuse (je dis ça parce que c’est du vécu, j’en ai des « tonnes » en stock qui ne serviront peut être jamais…).

Si vous faites le choix d’une finition cloutée, faites l’acquisition de clous tapissiers décoratifs (compter environ 800 clous pour un fauteuil). Vous en trouverez dans votre magasin de bricolage, magasin de tissus ou chez un fournisseur spécifique comme artapisserie.com ou deco-ameublement.com… Il existe aussi des clous factices au mètre, seul un clou sur 5 est à fixer, c’est beaucoup moins authentique mais le rendu est bluffant.

Clous de tapissiers et clous factices

Si vous faites le choix du galon, choisissez le en même temps que votre tissu.

Conseil n°4 : On évite de se ruiner en tissu

Choisissez un tissu d’ameublement de bonne résistance mais sans vous ruiner, au moins si le résultat n’est pas à la hauteur de vos espérances, vous n’aurez pas de regrets.

Pour le fauteuil bridge ci-dessous, j’ai utilisé les chutes de mes rideaux de velours 👍🏻

Relooking avec chutes de tissus

Petit conseil supplémentaire : évitez les tissus à rayures (très difficile à aligner), les carreaux (c’est pire) et dans l’ensemble tout tissu à raccord. Demandez conseil à votre vendeur, il est le mieux placé pour vous aider. Le métrage est à calculer selon le fauteuil, aidez vous du tissu existant et ajoutez une marge de sécurité.

Conseil n°5 : On regarde quelques tutos

Encore une fois, c’est du vécu ! Moi les tutos, j’ai tendance à les regarder après coup, quand c’est trop tard pour bien faire. Bon, je suis comme ça, j’adore tenter les expériences par moi-même, me creuser la tête, faire/défaire/refaire …mais je vous le déconseille quand même, ça ne sert pas à grand-chose 😉 (sinon à se dire « j’aurais peut-être dû regarder ce tuto avant…).  C’est pour cette bonne raison que je vous en propose un que je trouve assez explicite, à visionner sur YouTube :

Il en existe plein d’autres, choisissez celui qui vous correspond le mieux.

Vous pouvez également visionner les vidéos de deco-ameublement.com (plus techniques).

Et n’oubliez pas que Pinterest est une mine d’idée.

Conseil n°6 : On se lance 

Avant de dégarnir le fauteuil, n’oubliez pas de le prendre en photo, ne serait-ce que pour vous féliciter de l’AVANT/APRÈS !

  1. Passez à l’étape de dégarnissage, il faut enlever le tissu mais également tous les clous et agrafes (c’est le plus fastidieux ). Comptez au moins 4h de travail
  2. Décrassez le bois avec un nettoyant spécial, et remettez en teinte, en cire ou en peinture comme vous le souhaitez
  3. Procédez à la pose du tissu comme vous l’explique le tuto ci-dessus
  4. Posez votre galon ou cloutez votre tissu (compter 8h pour les clous)
  5. Admirez le travail !! (et photographiez-le !)

Et surtout, félicitez-vous car vous pourrez enfin dire : C’est moi qui l’ai fait !

Allez, on se donne rendez-vous chez Emmaüs ! Et n’hésitez pas à me faire un retour d’expérience !

A bientôt !!

Coucou les amis !  Deux semaines de vacances (on ne se refuse rien !!) et me voici en pleine forme et motivée pour reprendre avec vous mes petits décryptages déco.

Aujourd’hui, pour poursuivre dans la lignée des décos d’inspiration Nature, je voudrais vous parler d’un concept esthétique qui me touche tout particulièrement : Le Wabi Sabi.

Si vous suivez régulièrement ce blog, vous savez que j’aime beaucoup le « parfait imparfait », ou plus précisément je ressens toujours beaucoup d’émotions face aux objets ou aux lieux qui ont un vécu et qui racontent une histoire.

Source Pinterest

Le Wabi Sabi , lui, me replonge dans ma plus tendre enfance, à la campagne chez mes grands-parents, en pleine nature. J’adorais, et j’adore toujours cette maison avec son banc de cuisine en pierre, tout comme l’évier à l’époque que nous brossions énergiquement. Je sens encore l’odeur de la vieille armoire, le grincement de ses gonds, la vieille boite en fer et son précieux chocolat à l’intérieur… Je pourrais en parler des heures tant mes meilleurs souvenirs y sont associés…

Le Wabi Sabi, une philosophie..

Source Pinterest

Le Wabi Sabi est un art ancestral japonais qui consiste à apprécier et à reconnaitre la beauté dans l’imperfection des choses.

Inspiré du bouddhisme zen et du taoisme, le Wabi Sabi est l’association de deux principes :

  • Wabi : Solitude, Simplicité, Nature…
  • Sabi : Usure par le temps, Patine …
Source Pinterest

De par sa philosophie, il compose avec les imperfections et la nature qui nous entourent. Une assiette ébréchée, un banc en bois usé, un vieil établi patiné par le temps…Le Wabi Sabi est avant tout attaché aux choses simples, à l’absence de tout luxe.

De manière générale, c’est une décoration épurée, très zen, contrairement à une déco d’esprit brocante qui – bien que fondée sur les objets anciens -jouerait bien plus sur l’accumulation.

Les matériaux

Dans cet art traditionnel japonais, les matériaux irréguliers, patinés, imparfaits, usés comme le bois, le métal, la pierre, la céramique, le linge en lin sont à privilégier. Ils doivent raconter une histoire, avoir eu une vie et être authentiques… Une assiette brisée sera recollée et ses fêlures seront mise en valeur par de la peinture dorée par exemple…

Source Pinterest

Les couleurs

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Pour un intérieur typiquement Wabi Sabi, vous l’aurez compris, les couleurs sont des teintes neutres, patinées, vieillies. On privilégie les couleurs terre, les gris vieillis, les blancs cassés, les murs patinés à la chaux pour préserver ou recréer le temps qui passe.

En conclusion

Source Pinterest

Adopter le Wabi Sabi, c’est choisir la simplicité, la nature, l’authenticité,  sans recherche de perfection. Très facile à recréer, c’est une tendance qui arrive en force et qui a l’avantage d’être très économique, ce qui n’est pas négligeable ! Laissez-vous tenter !

Kinfolk, Boho farmer, Scandicraft..

Coucou les amis ! Oui, c’est vrai, je suis un peu absente ces temps-ci, mea culpa ! Il faut dire qu’entre les projets,  la famille, la chaleur écrasante, et une frénésie créative, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour le blog. Je vous rassure, je n’en ai pas oublié mes articles 😇

Frénésie créative disais-je…..

L’été dernier, j’étais dans une phase « tapis rond en jute », j’ai donc fabriqué  des tapis en jute . Cette année,  influence bohème toujours, je suis entrée dans une phase « macramé » et j’ai donc testé différentes techniques… Et pendant que mes mains s’activaient, une question me taraudait. En effet, les magazines déco regorgent de reportages sur les décos bohèmes, Boho Farmer, scandicraft, kinfolk, Gypset… Mais concrètement, c’est quoi la différence ? Parce que je ne sais pas vous mais moi, j’y perds un peu mon latin…

Instagram @benjamin.laurie

Qu’à cela ne tienne, j’ai décidé de creuser un peu le sujet et, pour que vous soyez incollables vous aussi, je vous livre le résultat de mes investigations 🧐

Commençons par la tendance Boho Farmer

Mariage réussi entre la déco campagne et la déco bohème, la tendance Boho Farmer fait partie des tendances fortes de 2019.

Source Pinterest

Avec le vert pour dominante principale, un intérieur Boho Farmer  se caractérise aussi par son souffle végétal qui lui donne des airs de jardin. Herbes de la Pampa, suspensions en macramé, plantes fraîches ou séchées, le végétal est un des éléments phare de ce style.

Tendance Boho farmer – Instagram @artis_evenements

De ses racines campagnardes, le style Boho Farmer reprend les meubles patinés par le temps, les objets chinés, le linge en lin lavé, les plaids en laine, les meubles en cannage…

Tendance Boho farmer – Source Pinterest

Pour la touche bohème, on distille des souvenirs de voyages, des affiches tissées exotiques, des tapis ethniques, un hamac …

La tendance Boho Farmer tient son caractère des objets vintages, chinés, chaises en métal oxydé, meubles aux peintures écaillées, vieilles cartes … Ici, chaque meuble et chaque objet apporte une histoire, un vécu.

Passons maintenant à la tendance scandicraft

Après un règne de plusieurs (longues) années, la déco scandinave avait (vraiment) besoin d’un nouveau souffle. C’est chose faite avec la tendance scandicraft. Contraction de scandinave et craft (« artisanat » en anglais), le scandicraft est un mix entre le style scandinave et la déco artisanale. Bien entendu,  la fonctionnalité, la simplicité et la féminité sont toujours de mise dans cette nouvelle version, on ne change pas une équipe qui gagne !!

Tendance Scandicraft – Source Pinterest

Des codes de la déco scandinave, on conserve la blondeur des bois, les lignes épurées, les couleurs pastel ultradoux  que l’on pimente avec des touches couleurs plus affirmées (ocre, rose, terracotta…).

Pour le côté artisanal, les meubles en cannage y trouvent une place de choix, tout comme le  rotin, les fibres naturelles, les objets en céramique…

Tendance Scandicraft – Source Pinterest

La tendance scandicraft est parfois associée au mouvement Gyspset  (gypsie et jet set). Dans cette variante, les souvenirs de voyages, les pièces chinées, et les couleurs ocre beige et terracotta, ajoutent une touche plus bohème.

Tendance Source Elle Décoration

 Et la tendance kinfolk alors ?

Tendance Kinflok – Source Pinterest

La tendance kinfolk est avant tout un mode de vie  inspiré :

  • des Amishs (communauté connue pour mener une vie simple et austère),
  • de l’art de vivre à la française, à la grecque ou à l’italienne (cuisine du terroir, bon vin, grande tablées…)
Tendance Kinfolk – Instagram @artis_evenements

La décoration kinfolk fait son marché dans plusieurs styles :

  • Dans le style campagne, avec ses bois bruts, ses objets marqués par le temps, chinés, fabriqués mains…
  • Dans le style bohème et ethnique, avec des tapis, des souvenirs de voyages, des objets artisanaux…
  • Elle pioche aussi dans le style industriel pour ses lieux atypiques et ses meubles de métiers détournés. Qu’on laisse dans leur jus bien sûr !
Tendance KINFOLK – Source Pinterest

Et pour conclure en beauté, voici un petit mémo :

Boho Farmer : mix des styles campagne et bohème

Scandicraft : mix du style scandinave et de la déco artisanale

Kinfolk : mix des styles campagne, bohème et industriel

Et voilà, vous savez tout ! Il ne me reste qu’à souhaiter de très bonnes vacances à tous les aoûtiens ! À bientôt ! 🏝🌞😎